Il ne s'agit pas pour nous de dresser un panégyrique à un hypothétique candidat charismatique, en surlignant en gras les passages à ne surtout pas manquer pour un lecteur trop distrait ou pressé.
Notre
modèle de gouvernance n'est pas celui de l'incarnation de la
communauté universitaire dans un homme providentiel.
Nous croyons
en une démocratie universitaire adulte, responsable, participative
et collaborative, mais aussi insoumise et capable d'indignation.
Nous
ne nous engageons pas a posteriori aux côtés d'un candidat à
la présidence désigné selon toute vraisemblance comme son dauphin
par le président sortant.
Nous n'avons pas adhéré tardivement à
un projet tout prêt, dont les grandes lignes maintiennent les
objectifs et les réalisations du mandat précédent. Quitte à
promettre pour 2020 ce que l'AERES avait préconisé en 2012...
Nous
sommes une équipe qui a co-construit un réel projet d'alternance,
dans l’échange et la discussion collective avec l'ensemble de nos
colistiers et de nos nombreux sympathisants, parmi les BIATSS, les
enseignants et les enseignants chercheurs.
Le collectif qui a bâti
ce projet et nos listes a aussi réparti les fonctions selon les
envies, la situation et les compétences de chacun. Cette
collégialité est au principe de notre modèle de gouvernance.
Notre
légitimité est intellectuelle et scientifique. Elle est celle
d'enseignants et de chercheurs qui accomplissent aussi des tâches
d'administration. Elle est celle de chacun d'entre nous et nous
l'avons acquise sans jamais avoir sacrifié ni notre recherche, ni
nos enseignements.
Il
ne s'agit pas uniquement pour nous d'être attachés de manière
affective à une université de petite taille comme la nôtre. Il ne
s'agit pas non plus de sacrifier notre métier de chercheur aux
rouages du management.
Dans
le cadre insatisfaisant de la LRU, nous affirmons que le pilotage de
l'université doit rester entre les mains d'universitaires dont la
première des missions reste de produire la connaissance par la
recherche avant de la transmettre.
Nous
mettons nos compétences scientifiques et intellectuelles au service
d'un projet universitaire commun, qui dépasse la gestion technique
d'une machine sous contrainte et qui doit retrouver le souffle d'un
idéal collectif d'émancipation, l'impertinence de la critique
argumentée, l'énergie du débat public au service de l'intérêt
général et de la justice sociale, sur notre territoire et dans la
mondialisation.
Les
missions de chacun des membres de l'équipe correspondent à leurs
domaines de compétence. Ces compétences basées sur l'expérience
font notre légitimité.
A
la Présidence, nous n'avons pas besoin d'une expertise technique
froide dans le cadre de l'association, mais d'une personnalité
scientifique de haut niveau reconnue au niveau international, tant
dans l'espace académique que professionnel. Professeur
d'informatique de classe exceptionnelle, expert pour les
gouvernements canadiens et français, Philippe Michelon répond à
ces exigences et tire sa légitimité de son expérience de
vice-président du conseil scientifique entre 2007 et 2012. Personne
ne peut contester la qualité et le dynamisme de l'animation de la
vie scientifique qu'il a su y développer.
A
la vice-présidence du Conseil d'Administration, Guillaume Marrel
bénéficie d'une expertise dans sa spécialité : la science
politique. Sa connaissance du milieu politique local et ses
publications en sociologie du management public et des systèmes
d'information le préparent à l'exercice de la fonction. Dans
l'établissement, il dispose d'une réelle expérience comme élu du
conseil de l'UFRip Droit, Économie, Gestion depuis 2008, responsable
de la licence d'Administration Économique et Sociale et surtout
directeur des études et vice-doyen de son UFRip. Dans le domaine de
la recherche, il est par ailleurs co-responsable de l'un des axes de
la FR Agor@ntic.
Il dirige le groupe de recherche Tr@nsPolO sur la transparence
politique et organisationnelle dans les sociétés numériques et
s’apprête à soutenir son HDR.
Frédéric
Monier dispose également de l'aura scientifique nécessaire à la
vice-présidence de la Commission de la Recherche. Professeur
d'histoire contemporaine ayant obtenu la 1ère classe au CNU, ancien
vice-président du conseil d'administration, il est l'auteur de
nombreuses publications. Il pilote plusieurs projets de recherche
internationaux depuis 2011. Il a été chargé, en concertation avec
l’EHESS, de la préfiguration du Centre Norbert Elias à
l’université d’Avignon, et a assumé la responsabilité de l'un
de ses trois domaines scientifiques. Depuis plusieurs années, il
travaille également au développement d'un axe scientifique en
Sciences Humaines au sein et en partenariat avec le LSBB.
L'expérience
et l’énergie de Christophe Emblanch le préparent à la
vice-présidence de la Commission de la Formation et de la Vie
Universitaire. Maître de conférences hors classe (CNU) et HDR, il
profite lui aussi d'une renommée scientifique comme co-directeur du
LSBB et correspondant des deux Equipex de l'Université d'Avignon. Il
est un ancien élu du conseil scientifique et du conseil de l'UFRip
STS. Ancien responsable de plusieurs diplômes de niveau licence et
master, il est enfin et surtout l'actuel directeur des études de
l'UFRip STS et a fortement contribué au calibrage des CMI et de
nouveaux DU en STS.
Nous
mettons au service de l'université ces ressources collectives et
complémentaires que sont notre dynamisme et nos idées, nos
compétences scientifiques et intellectuelles, notre rayonnement
national et international et nos réseaux académiques et
institutionnels.
L'équipe
Solidaire, Innovante, Responsable,
Christophe Emblanch
Guillaume Marrel
Philippe Michelon
Frédéric Monier
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